William Morris, Élisée Reclus, Pierre Kropotkine : ce ne sont pas les premiers noms qui viennent à l’esprit s’agissant de la Commune de Paris. S’ils tiennent dans ce livre un rôle important, c’est que pour Kristin Ross, la Commune déborde l’espace-temps qui lui est habituellement attribué, les 72 jours écoulés et les fortifications sur lesquelles elle a combattu. L’Imaginaire signifie que cet événement révolutionnaire n’est pas seulement international mais qu’il s’étend bien au-delà du domaine de la politique, vers l’art, la littérature, l’éducation, la relation au travail. Ce n’est pas un hasard si les trois personnages principaux du livre sont un poète-artiste, un géographe et un scientifique-anarchiste russe : la Commune n’est pas un simple épisode de la grande fable républicaine, c’est un monde nouveau qui s’invente pendant ces brèves semaines, un monde qui n’a pas fini de hanter les uns et d’inspirer les autres.

« C’était cela, la Commune, un prodigieux « laboratoire d’inventions politiques improvisées sur place » ou conçues dans la foulée. » France Culture, 4 février 2015.

« William Morris, Élisée Reclus, Pierre Kropotkine : ce ne sont pas les premiers noms qui viennent à l’esprit s’agissant de la Commune de Paris.  » Lundimatin, 15 février 2015.

« Aujourd’hui paraît aux éditions de La Fabrique L’imaginaire de La Commune , une enquête de terrain pourrait-on dire sur les mots, les expériences, les objectifs des communards, et sur les embryons de réalisations mis en place qui, 144 ans plus tard, ressurgissent ici et là, dans les nouvelles formes de protestation contre l’organisation bureaucratique centralisée de l’Etat. » France Inter, L’humeur vagabonde, 4 mars 2015.